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19 décembre 2006

Lecture

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Je vous ai appelé pour vous offrir mon cadeau de Noël tout enrubanné

c’était un livre érotique ancien, joliment illustré, racontant le parcours initiatique d’une jeune femme rebelle,que j’avais longuement cherché chez les bouquinistes,

je voulais qu’il vous plaise
je voulais vous plaire


Vous me l’avez pris des mains en me remerciant d’un sourire à peine esquissé

Lassie, ton présent ne t’exonère pas du don de toi, il ne suffit pas de me le mettre en les mains, tu ne peux t’extraire et rester spectatrice

Je vous ai alors proposé de vous en faire la lecture

Vous m’avez opposé un refus sec et, ordonné de me dévêtir


Lassie je ne veux voir ni ton regard ni ton visage, offre moi juste la vue de ta croupe et de tes orifices, je ne veux voir que cela, le réceptacle que tu es,

offre moi ce réceptacle oui, choisis ta mise en scène


Je me suis étendue sur ce lit, j’ai pris mes chevilles dans les mains tout contre mon visage, la croupe renversée, ouverte, exposée, exhibant ma fente lisse un peu humide et mon anus sombre


Tu te tais, tu te tiens immobile, le moindre geste sera puni

 

Vous avez approché une chaise du lit, fait pivoter mon cul vers le halo de lumière sans vous préoccuper de mon confort, ouvert le livre dans vos mains et entrepris la lecture avec détachement, nous me racontiez lentement :


cet homme menait cette femme orgueilleuse, qu’il entendait mater, à une soirée d’affaire très ennuyeuse ;

sans un mot il l’installa sur une table assez basse, agenouillée, le cul en l’air au bord de la table, les seins écrasés sur le bois ciré, les bras croisés et repliés sous son menton, le visage dans le vide sur l’autre bord de la table

 
Votre voix était neutre


Vous me racontiez comment il passa un écriteau autour de son cou, où il écrivit au feutre noir « elle se la pète », puis comment il lui a enduit les fesses et la chatte d’huile, et libéré sa masse de cheveux noirs sur son dos et dans son cou ; il lui avait intimé l’ordre de rester muette

Vous vous êtes interrompu

Lassie, tes lèvres s'empourprent et gonflent... la lecture te plait ?


Je n'ai pas répondu, pas bougé, je percevais l'humidité poisseuse de mon con

Vous avez posé votre main à l’entrée de mon con, l’y avez plongé, puis vous avez tourné la page de votre doigt trempé et luisant

Vous avez repris votre lecture :


les hommes discutaient affaire dans les fauteuils un peu plus loin ; personne ne faisait attention à elle, elle était là, comme un objet, juste observée de temps en temps par des yeux durs

l’un se levait, venait se placer au bord de la table , ouvrait son pantalon et de sa queue raide la pénétrait très vite dans sa fente, comme on se soulage, en continuant à parler par dessus son épaule ; la femme ne bougeait pas, ses seins s’écrasaient un peu plus sur la table dans le va et vient du sexe en elle ;

l’homme jouissait en poussant sur son pubis puis se retirait, venait près de son visage essuyer sa queue dans sa chevelure sans la regarder et repartait s’asseoir

d’autres l’imitèrent, à leur tour, tous la baisaient ainsi, en con, en cul ou dans sa bouche

Vous avez marqué une pause, vous vous êtes levé pour faire coulisser un gros godemiché dans mon sexe déjà ouvert par les mots du livre, vous l’avez planté bien profond et l’avez laissé en place


puis vous vous avez repris votre livre :

parfois l’un en bouche, l’autre en cul en même temps ils continuaient à converser au-dessus de son ventre

la jeune femme était remplie, débordait de foutre blanc et visqueux de tous ses orifices

ses cheveux noirs étaient blancs de sperme

elle abdiquait de sa fierté sous ces assauts qui l’ignoraient, qui jamais ne cherchaient son regard


vous m’avez entendue gémir faiblement, j’étais au supplice ; la description de cette femme soumise m’excitait, j’avais envie de me branler avec le godemiché mais je redoutais votre colère
vous avez inspecté l’état de ma croupe et de mon sexe, tâté mes orifices, vérifié l’ouverture des mes orifices et vous m’avez claqué les fesses en m’ordonnant de me taire

Lassie , tu te reconnais dans cette femme, parce que tu es orgueilleuse bien que je t’ai enseigné la soumission et l’humilité ; ta cyprine de petite salope coule de ta fente qui n’a , elle , aucune fierté

c’est ainsi que je t’aime, furieuse d’aimer obéir et de n’être plus que sujet, l’esprit vaincu, vidé de toute velléité d’exister autrement que par le don de toi que tu me consens


vous avez pris le gros ruban rouge de la boite du livre, vous en avez entouré mes reins, ficelé ma croupe et noué le nœud au-dessus de mes cuisses

vous avez délié mes poignets de mes chevilles, installé le livre dans mes mains au-dessus de mes yeux et exigé que je poursuive la lecture sans aucune émotion, d’une voix atone
vous êtes venu tout contre mon cul et lorsque j’ai commencé à lire vous avez posé votre gland épais et dur sur mon anus


Je me suis concentrée sur les lettres et les mots du livre, j'ai ânonné d'une voix blanche alors que vous vous enfonciez dans mes entrailles, profondément.

Lesyeux


Merci à toi pour ces mots, ces sensations !!!


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18 décembre 2006

Moins de 50 euros par salarié !!!

Le prix hors taxe du salarié a tendance à baisser. Même si les plans sociaux continuent à faire grimper les cours de bourse, ce n'est quand même plus ce que c'était...

Le dernier PDG de Moulinex a travaillé 3 semaines et 3 jours. Juste le temps de licencier 3 700 ouvriers...une misère ! Sa sinistre besogne de charognard terminée, et acceptée en prenant ce poste, il veut aujourd'hui faire valoir "ses droits". Il réclame 176 000 euros à Moulinex au tribunal des Prud'hommes de Nanterre.

47,57 euros par vie brisée !!!

Que ce "Monsieur" aie des droits, nul ne lui conteste, mais il y a des moments où la décence et la morale devraient prendre le pas sur la cupidité.

Et s'il y en a qui hésitent encore à s'inscrire sur les listes électorales, qu'ils n'hésitent pas trop longtemps...chacun de nous vaut de moins en moins cher...

17 décembre 2006

Que la fête commence

Les mots de Michel

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2_pussies

QUE LA FETE COMMENCE

(Sur une idée d’Exigeant)


Ah les salopes !!! Là, j’étais dedans… et jusqu’au cou. Il faut dire que
j’avais pas fait dans la dentelle. Normal aussi, la journée avait été
tellement bonne ; une Mercedes 4X4 classe GL vendue 100 000 avec les
options, c’est pas tous les jours ! Je m’étais dit qu’avec mon pourboire
j’allais en profiter.
Quand je suis entré dans le bar, je les ai vues tout de suite, les deux
gouines attablées, la brune et la blonde. Sûr que j’allais me les faire
toutes les deux. Bon d’accord, quand je les ai accostées, en leur proposant
de leur payer le champagne, elles m’ont gentiment envoyé balader. J’ai
insisté, j’ai ramené du comptoir la veuve Cliquot à 100 Euros la bouteille
!!! Quand j’y pense… 100 Euros…
Elles voulaient rien savoir les connasses !!! Bon, là j’ai du être un peu
lourd, c’est sûr. Mais j’ai bien cru que j’avais marqué des points quand au
bout d’une demie-heure la blonde m’a proposé de finir la nuit à trois chez
elle. D’habitude, c’est toujours comme ça, elles commencent par dire non
pour faire semblant, t’insistes un peu et tu emballes neuf fois sur dix. Tu
parles, une occase pareil, j’allais donc pas louper. Ni une ni deux. Avec ma
Capri, je leur ai joué Steve McQueen dans Bullit, cinq minutes après on
était chez la blondasse.
Quand j’ai voulu rouler un patin à la brune, elle m’a repoussé en me
proposant de boire un cognac. Deux minutes après , je suis tombé dans les
vaps.
Dur le réveil. J’ouvre un œil, j’essaie de bouger, impossible. J’ai un
bâillon sur la bouche. « mmmmmm ! mmmmmmmmm ! ». Je suis à poil sur le dos,
par terre, attaché par les poignets et les chevilles je ne sais même pas à
quoi. Et au dessus de moi, qu’est-ce que je vois ?…
Elle sont là, nues. La blonde a les jambes écartées, elle est juste à côté
de moi, debout sur ma droite. Elle a le sexe totalement épilé !!!
La brune est aussi debout devant moi, de l’autre côté. Dans le même état,
disparue la touffe !!!
Elles sont en face l’une de l’autre, moi couché entre elles et verrouillé,
elles me reluquent toutes les deux, bien dans les yeux, avec un drôle de
sourire. Elle se regardent maintenant, les deux cochonnes, et se marrent en
silence !!! Qu’est-ce qu’elles me veulent ces connasses ? Je peux même pas
leur causer, avec ce putain de bâillon. Et puis qu’est-ce qu’elle lève, dans
sa main droite, la blondasse ? Hein ? Un fouet ?
Et merde, ce coup là, c’est foutu, ça va être ma fête !!!!

* * * * *

Michel qui passe
16 décembre 2006

Elle ! M'enfin !!!

Il y avait déjà un moment que cela me titillait. Comment lui instiller cette part d'humilité que je voulais pouvoir trouver chez elle ?

Elle qui m'avait offert de la dominer.
Elle qui m'avait livré bon nombre de clefs.

Je sais que je peux tout obtenir d'elle. Il me suffit de le lui demander.
J'ai déjà reçu ce que personne d'autre n'a reçu.

Elle a longuement posé devant son appareil photo pour satisfaire mon regard. Se livrant petit à petit. Dépassant ses réserves, sa pudeur, son propre regard sur elle pour m'offrir chaque partie de son anatomie.
J'ai joué de son corps, immisçant mes doigts dans ses orifices qu'elle m'abandonnait.
J'ai fouetté son corps. Emprisonné ses mains de menottes d'acier. Posé des pinces sur ses seins moèlleux.
Je l'ai entendu gémir, de douleur et de plaisir.
J'ai utilisé sa bouche pour rincer mes doigts de ses senteurs.

Et je sais aussi ce que je peux lui amener à faire. Il n'y a rien qu'elle me refuserait en vrai.
Même si elle n'en tire pas elle même du plaisir, le fait de m'accorder tout ce que je peux désirer, la satisferait.

Mais à quoi bon obtenir tout cela ?
Alors que je sais pouvoir l'avoir.
Mais à quoi bon me repaître de ce qu'elle m'offre ?

lick1

En fait, je veux plus !!!

Je veux qu'elle m'offre d'elle-même ce qu'elle n'a même pas conscience de me refuser.

Je ne possède d'elle, je ne la possède elle, qu'à travers l'illusion qu'elle m'offre d'elle.

lick2

Illusion projetée.
Ersatz de toute beauté.
Parcelle érotique.
Fragment du Don.
Pièces du puzzle.

Elle m'offre tout sans avoir conscience qu'elle ne m'offre rien en fait.

Elle ne m'offre qu'une partie d'elle-même.
Celle qu'elle a choisi de m'offrir plus ou moins consciemment.

Elle est encore pleine de réserves, de part d'ombre, de désirs tus. De sensations féminines échangées avec son Autre, de fantasmes inavoués...

D'autres "déci_maîtres" utiliseraient les méthodes rodées pour la casser.
Ils obtiendraient le plus facile sans même s'apercevoir qu'ils passent à côté de la gangue renfermant un pur joyau.

Mais je veux plus.
Je veux qu'elle me confie ce qu'elle hésite elle-même à s'avouer.
Je veux qu'aucune barrière, aucune parcelle de carapace ne viennent entraver ce qu'elle est capable de m'offrir !

Toutes ses réserves se ressentent dans les mots du blog qu'elle m'offre au quotidien.
Nos dialogues sont emplis de ses traits de "raisonneuse" qui lui ne servent en fait qu'à se protéger.

woman

Ce soir c'est notre deuxième rencontre.
Elle s'est mise nue à ma demande.
Je l'ai disposée sur le tapis, supportant la plaque de verre, offerte, livrée à ma concupiscence.
Je vois à l'éclat de ses yeux qu'elle trouve le jeu plaisant.
Elle maîtrise parfaitement la situation.
Elle s'attend à ce que je dispose d'elle ainsi, prenant le temps de siroter lentement mon whisky.
Elle est sure qu'ensuite mon désir d'elle, me fera jouer de son corps, la tourmenter longuement.
Elle me connait suffisamment pour espérer que je la fasse surfer sur la crête du plaisir.
Variations. Pauses. Accélérations. Délices affreux mais oh combien plaisants de l'attente prolongée et entretenue. Orgasmes frôlés.
Elle sait tout ça.

Coup de sonnette !!
Eclat de peur dans ses yeux transparents à qui sait les lire.
"Ne bouge surtout pas !!" lui dis-je avant de me lever ouvrir.
La porte qui s'ouvre, bruits incertains de conversation, des pas résonnent dans le couloir qui mène à la salle...
Sa stupeur est visible quand je fais pénétrer l'ami que j'ai invité et l'invite à s'assoir.
Elle ne sait plus que faire, se relever, s'enfuir ou rester.
Mais son hésitation déjà la perd.
Elle se bloque elle-même et reste immobile, le ventre noué.

Moi : "Tu commences à comprendre maintenant pourquoi j'ai tant insisté pour que tu viennes ?"
Lui : "Magnifique créature mais je ne saisis pas ce que tu veux de moi ce soir".
Moi : " En fait, je ne sais pas encore trop. Cette femme que tu vois là, incarne le plaisir. Le tien ? Le mien ? Le sien ? Pour l'instant aucune idée. Il faut juste que tu saches qu'elle mouille rien qu'à l'idée de se livrer à moi. Elle pense me connaitre et de ce fait, est sure d'elle-même."

Mon ami, sourire aux lèvres, me regarde avec interrogation. Il se demande où je veux en venir ?
Je me lève pour nous servir à boire, ramenant de quoi grignoter.

Moi : "cette femme immobile m'offre tout ce qu'un homme normalement constitué peut rêver avoir d'une femme. Aucun de ses trous ne m'est refusé. Je peux l'utiliser à ma guise, rougir son cul au martinet, lui mettre des pinces là où bon me semble. Elle peut être ma chienne que je promène en laisse, je ne suis même pas sur que cette chienne racée me refuserait de sucer un chien si l'idée m'en venait de lui ordonner de le faire. Son absence de réaction lorsque tu es entrée dans cette pièce est l'exemple même de ce qu'elle ne me refuse rien. Constate ! mes mots la concernant l'excitent. Regarde l'humidité qui perle à son sexe. Tu la vois rougir, mais sa gène et sa honte font partie de son trip."

Je laisse passer un petit moment, savourant le regard de mon ami sur elle, sachant pertinemment que son crâne de raisonneuse cogite à toute vitesse.

Et je reprends : "Elle m'offre tout, mais ce n'est pas encore suffisant pour moi. Elle ne conçoit pas que je veuille qu'elle aille au-delà du miroir, sans aucune crainte, sans aucune réserve, sans défense."

Nous sommes partis avec mon ami, dans une longue discussion qui nous a permis de préciser chacun de notre côté, ce que pourrait être l'absolu en matière de confiance, d'abandon, de don. Au fil des whiskys, de nos regards sur elle, immobile et excitée, nos esprits s'échauffaient. La situation s'érotisait au fur et à mesure de nos délires. Il m'expliquait tout ce qu'il ferait d'elle s'il la possédait. J'avais beau lui expliquer que cette possession même n'était qu'illusion, que c'était elle en fait qui possédait à être possédée. Il n'en démordait pas. il ne me comprenait pas plus qu'elle ne devait me comprendre.

Un peu lassé, conscient aussi de sa pose à elle qui devait devenir douloureuse, et voulant la remercier de son immobilisme et de son silence (ahurissant pour qui la connait), j'ai décidé de passer à une nouvelle étape.

Nous avons migré mon ami et moi, vers l'autre bout de la salle pour retrouver la table. la vraie !

Je lui ai ordonné à elle de nous rejoindre, de garder le silence et de se tenir debout immobile près de nous. L'ayant recouverte d'un grand abat-jour, m'emparant d'un jeu de cartes, elle m'entendit dire à mon ami : "nous allons la jouer au poker, le gagnant jouira d'elle comme bon lui semble."

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A ces mots, j'ai vu son souffle s'accéler. Je savais que l'idée devait l'exciter terriblement.

Nous avons joué férocement. Sur les dernières parties, bien que mes donnes soient gagnantes, je l'ai laissé gagner.

Vous pouvez imaginer ce qu'il lui fit. Je fais confiance à votre imagination débridée...sourire.

Mais en fait, ce soir là, il n'y eut pas de perdant. Ils se donnèrent du plaisir. Elle à être objet et lui à "posséder" ce corps de femme offerte.

Et moi ?

Je fus certainement le plus gagnant !

J'ai enfin réussi à lui dire tous ces mots retenus depuis si longtemps. Et à les dire dans un silence absolu !

Photos d'Alva Bernadine

14 décembre 2006

Lui ! Enfin !

The_Voyeur_and_the_Voyee



Il lui avait dit : "Je viendrai ce soir. A 20 heures."
Il lui avait dit : "Je te veux nue."
Il lui avait dit : "Je te veux offerte. Totalement offerte. Les yeux bandés."
Il lui avait dit : "Je te veux objet. Objet de mes plaisirs."

Elle avait simplement répondu "Oui", trop émue pour pouvoir prononcer un seul autre mot, et elle avait raccroché le téléphone le coeur battant, les jambes tremblantes, pensant : "Enfin...."

Enfin il acceptait de la voir, enfin elle allait le rencontrer, enfin elle allait assouvir cette faim, ce désir douloureux qu'elle avait de lui, d'être à lui,  ce besoin d'appartenance, enfin elle allait connaître son odeur, le goût de sa peau, la force de ses bras, le contact de son corps, enfin elle allait brûler sous ses doigts, obéir,  se soumettre, vibrer, trembler, gémir, pleurer, crier, jouir, par lui, pour lui, enfin, enfin, enfin...

Elle passa le reste de la journée dans un état second, son esprit navigant entre les détails pratiques, et les visions qui sans cesse venaient la perturber, se demandant comment être cet objet qu'il souhaitait, s'inquiétant de ce qu'il attendait d'elle, mais prête à tout accepter de lui, dans ses oreilles résonnait encore ce seul mot qu'elle avait pu dire, ce "Oui", et elle se sentait n'être que cela, qu'un immense oui à Lui, à tout ce qu'il voudrait, lui laisser tous les pouvoirs... Juste un abandon d'elle même, se vider d'elle même pour se remplir de lui, sortir de sa peau, sortir de sa volonté, de sa dignité, ne plus être elle mais simplement être Sa chose, Son objet, Son jouet...

Il devait être parfait cet objet, elle passa des heures à la salle de bain, frottant limant ponçant épilant hydratant, jusqu'à être parfaitement lisse, parfaitement douce, elle imaginait ses mains sur elle et se voulait fondante, soyeuse, et en même temps elle pensait à tout ce qu'elle avait pu oublier, voyons, l'aspirateur c'est fait, il a dit nue, un souci de moins, mais il n'a pas dit sans bijoux, donc pourquoi pas ces bracelets, et puis ces chaussures aussi, les chaussures ça ne compte pas, et puis elle était si petite...

Enfin elle fut prête, coiffée, légèrement maquillée et parfumée, aussi belle que possible. Elle déplaça le fauteuil afin qu'il soit face à la porte et qu'elle soit la première et la seule image qu'il verrait lorsqu'il entrerait, prépara un whisky,  mit le bandeau sur ses yeux, et attendit...

L'esprit libéré de tous les détails matériels, à l'abri derrière son bandeau, elle n'était plus qu'attente, qu'impatiente patience. Instinctivement elle s'était placée en position foetale, les bras autour de de ses genoux, traversée par des frissons ou des vagues d'excitation, elle avait chaud, elle avait froid, elle s'abandonnait aux émotions, aux images qui l'envahissaient, sentait plus que jamais ce désir qui la rongeait, ses envies, ses espoirs, ses rêves...

Enfin elle entendit la porte s'ouvrir, des pas feutrés sur le tapis, totalement concentrée sur les sons elle en oubliait de respirer. En apnée, elle était sur "pause" comme un film arrêté, le temps figé, le silence.

Et puis le film se remit en marche avec le son de sa voix, elle n'en entendait que la musique ne comprenait pas le sens, elle ne pouvait penser à nouveau que "Enfin, enfin nous y sommes, enfin...".
Que disait il au juste ? "Offre toi, ouvre toi, écarte les bras et les jambes."

Lentement elle se déplia, quittant sa position enfantine, luttant de toutes ses forces contre sa pudeur, ses pensées de raisonneuse, la conscience de ses imperfections, ses inquiétudes, ses angoisses, ses craintes de ne pas lui plaire, ses peurs, et sa pudeur encore, elle savait qu'il connaissait tout cela, qu'il attendait patiemment, qu'il s'en délectait même, et elle continuait à se déplier, à s'écarter, à s'ouvrir, jusqu'à n'être plus qu'offrande, jusqu'à laisser son désir de lui prendre toute la place en elle, gommer tout le reste, jusqu'à n'être plus que cette dépendance, que ce désir, que cette offrande, ce don,  ce cadeau. Soumise. Elle sentait son ventre, ses seins, son sexe, tout son corps hurler en silence, l'espérer, le réclamer,  l'attendre, le prier, le supplier, affamés, avides de son contact, ses mains, ses caresses, sa bouche, son sexe, ses coups, ses ordres, n'importe quoi mais Lui, enfin... .

Elle eut l'impression qu'il s'était écoulé des heures lorsqu'elle entendit à nouveau sa voix qui disait : "Merci. Reste ainsi, pense à moi. Je reviendrai lorsque tu me désireras assez..."

Et la porte se referma.

Nerilka

Merci à toi, pour ces mots, tes premiers mots... sourire


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13 décembre 2006

Pouvoir d'être

Merci à toi Cats pour tes mots...


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Mister_Bernadine_Circumnavigates_the_World

8805534

Le début se fondit dans des mots policés

Gentiment chuchotés sur un ton d’attirance

Des mots du bout des doigts d’aventure épicés

Une invite empressée de bien douce apparence


Puis il y eut les corps et le fracas des chairs

Les pulsions assouvies et les désirs jumeaux

Des êtres en miroir qui acceptaient l’enchère

De plaisirs inconnus ligaturés de maux


Combien lors d’ouragans secouèrent leurs lits Ces

Tempêtes de leurs sens hurlaient leur appétence

Aux vagues répondant où leurs peaux rugissaient

Déferlèrent les cris de jouissances intenses


Le silence se fit ouvrant un univers

Où coulait la confiance aux froissements des peaux

Dans la sérénité ils avaient découvert

Qu’ils n’avaient plus besoin de leurs vains oripeaux


Tombèrent sur le sol dans un soyeux murmure

Les frusques du passé et des anciens mensonges

Ils étaient enfin Eux libérés des armures

Qui les cachaient avant qu’ils n’aient semblables songes


Et leurs cœurs emmêlés à la même mesure

Dans chaque battement au-delà du paraître

Poussait légère nef sur leur sanguin azur

Car ensemble ils trouvaient enfin le pouvoir d’être


Sur une image de Bernadine ...Réponse à Exigeant


unerosepassion


12 décembre 2006

Alva Bernadine... à partager

Je vous propose ce soir des photos d'Alva Bernadine. Mais pas seulement.

J'aimerais que vous repreniez tout ou partie de ces photos, ici ou sur votre blog, et que vous construisiez autour d'elle, une histoire. Que vous y accoliez vos mots à vous, le résultat de votre imagination.

En choisissant les photos que je mets ici, souvent elles "interprètent" pour moi des situations, des envies, des réactions. Et je me demande ce qu'elles peuvent provoquer chez vous.

A vous de me le dire... sourire.


Alva01



Alva_Bernadine___Arboreal_Declivity



cunts



karla_at_breakfast



Mister_Bernadine_Circumnavigates_the_World



sex



staw



The_Philosopher_Illumined_by_Candlelight



The_Voyeur_and_the_Voyee



trident_corset



woman



2_pussies


Merci à vous de jouer ce jeu, d'être écho, de vous approprier ces photos pour les faire vôtres.

C'est un réel plaisir pour moi...   


Les mots d'Elle

Ma flibustière

Déli_cats

Vilaine fille

Le passeur

Melie Melo et encore Melie Melo

Nerilka

Volcane

Nude Art Video

Exigeant

Les yeux...ouverts

Morgane des fées


Il y a celles à qui j'ai demandé, il y a celles à qui je n'ai pas besoin de demander, il y a celle qui le fera aussi et il y a ceux qui voudront participer.  
Echos multiples des plaisirs.
Espace convivial et caisse de résonnance à ces petits riens que nous éprouvons en errant parmi les blogs, plaisirs  diffus, sourires obtenus. 


11 décembre 2006

Enfin...

Echo douloureux à mon adolescence bouleversée un 13 septembre 1973...la rage, la haine, le refus, le combat, la manifestation devant l'ambassade du Chili avec des flics français ayant retiré leur pucelle. Un drapeau chilien arraché de leurs mains complices et toujours en ma possession.
Tant de sensations, de douleurs, d'internationalisme.
Pas de mot pour lui, le boucher, des pensées émues pour ceux qui ont vécu ce drame. Les mots de Neruda, les chants des QUILAPAYUN, les larmes des mères.

chili

         Le drapeau du Chili est rouge, bleu et blanc, avec une étoile blanche sur fond bleu qui « guide sur la voie du progrès et de l’honneur ».

- Le rouge symbolise le sang des patriotes, il est situé en bas sous forme d’une bande horizontale.

- Le blanc, situé dans la partie supérieure évoque les neiges de la cordillère des Andes.

- Le bleu, formant un carré dans le coin supérieur près de la hampe, c’est le bleu du ciel chilien.


9 décembre 2006

Gella

Quelques photos de Gella, photographe russe, trouvées au hasard de mes errances...


rose



Nef



Pazh



1023928



beads



Igr



Vkus



Slyapasep2



790648

8 décembre 2006

Je veux être dictateur !!!

Au moment même où ils s'entre-déchirent pour devenir President(e), que leurs âpres batailles me paraissent vaines et dérisoires !
A-t-on déjà vu un Président ressusciter ?
Jamais !!!
Certains sont morts en tombant du train, d'autres et c'est plus heureux, en pleine épectase. Quelques uns ont chopé le cancer, mais aucun, jamais, n'a connu pareil miracle !
A 91 ans, 4 jours après avoir reçu l'extrême onction, avoir l'oeil vif et le pied ferme.
Bien sûr entre temps, la justice l'a dispensé de peine, et ça, n'est-ce pas un autre miracle ?
Voilà pourquoi je veux devenir dictateur !!!

El Pueblo Unido...augusto...  je te hais !

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