Communiqué du CICR
Depuis quelques jours, j'essaie de trouver des informations fiables, passant pas mal de temps sur de nombreux sites, hostiles ou favorables à l'agression israélienne de la bande de Gaza et ses habitants.
Il semblerait que la trêve de 3 heures par jour ait été jugée suffisante par les médias officiels, puisqu'à voir ou écouter, télés, radios, journaux en ligne la neige sur Marseille soit de loin plus importante que le génocide auquel nous assistons.
Comme je l'ai dit dans un commentaire ici, la trêve de 3 heures semble déjà n'être pas respectée partout, ni hier ni aujourd'hui (voir la conférence de presse téléphonique du MSF de Gaza).
Il semble se vérifier aussi qu'il s'agit véritablement d'une entreprise d'extermination de tous les Palestiniens (personnes âgées, femmes et enfants compris) qui se déroule. Hier bombardement délibéré d'un bâtiment de l'ONU (plus de 40 morts) et depuis le début du "conflit" interdiction faite aux secouristes d'accéder aux blessés et victimes dans les zones de combat.
Voir à ce sujet le communiqué 09/04 du Comité International de la Croix Rouge, qui peut difficilement être suspecté de partialité :
"Gaza : l'armée israélienne n'assistant pas les blessés palestiniens, le CICR demande d'urgence l'accès à ces derniers
Genève/Jérusalem/Tel-Aviv (CICR) – Dans l'après-midi du 7 janvier, quatre ambulances du Croissant-Rouge palestinien et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont réussi à obtenir pour la première fois l'accès à plusieurs maisons touchées par les bombardements israéliens dans le quartier de Zeitoun, à Gaza.
Le CICR avait demandé depuis le 3 janvier que les ambulances
puissent accéder à ce quartier en toute sécurité, mais il n'a obtenu
l'autorisation des Forces de défense israéliennes que l'après-midi du 7
janvier.
Dans une des maisons, l'équipe du CICR et du Croissant-Rouge
palestinien a découvert quatre petits enfants à côté de leurs mères
respectives, mortes. Ils étaient trop faibles pour se lever tout seuls.
Un homme a également été trouvé en vie, trop faible pour se mettre
debout. Au total, au moins 12 corps gisaient sur des matelas.
Dans une autre maison, l'équipe de secours du CICR et du
Croissant-Rouge palestinien a découvert 15 survivants de l'attaque,
dont plusieurs blessés. Dans une troisième maison, l'équipe a trouvé
trois autres corps. Des soldats israéliens occupant un poste militaire
à 80 mètres de cette maison ont ordonné à l'équipe de secours de
quitter la zone, ce qu'elle a refusé de faire. Plusieurs autres postes
des Forces de défense israéliennes se trouvaient à proximité, ainsi que
deux tanks.
« Cet incident est choquant », a déclaré Pierre Wettach, chef de la
délégation du CICR pour Israël et les territoires palestiniens occupés.
« Les militaires israéliens devaient être au courant de la situation,
mais ils n'ont pas porté secours aux blessés. Ils n'ont pas non plus
fait en sorte que le CICR ou le Croissant-Rouge palestinien puissent
leur venir en aide. »
De grands murs de terre construits par l'armée israélienne empêchaient
les ambulances de pénétrer dans le quartier. Les enfants et les blessés
ont donc dû être transportés vers celles-ci sur une charrette tirée par
un âne. Au total, l'équipe de secours du CICR et du Croissant-Rouge
palestinien a évacué 18 blessés et 12 autres personnes absolument
épuisées. Deux dépouilles ont également été évacuées. L'équipe de
secours ira chercher les dépouilles restantes jeudi.
Le CICR a été informé que davantage de blessés avaient trouvé refuge
dans d'autres maisons détruites du quartier. Il demande à l'armée
israélienne de lui permettre immédiatement, ainsi qu'aux ambulances du
Croissant-Rouge palestinien, d'accéder en toute sécurité à ces maisons
et de chercher d'autres blessés. Les autorités israéliennes n'ont
toujours pas confirmé au CICR qu'elles lui autoriseraient l'accès.
Le CICR estime que dans le cas présent, l'armée israélienne n'a pas
respecté son obligation de prendre en charge les blessés et de les
évacuer, comme le prescrit le droit international humanitaire. Il juge
inacceptable le retard avec lequel l'accès a été donné aux services de
secours."
De telles pratiques sont inhumaines, inacceptables et relèvent des tribunaux internationaux en tant que crimes de guerre.
De telles pratiques déshonorent les dirigeants de l'état d'Israël qui prétendent combattre le Hamas au nom de la lutte internationale contre le terrorisme.
Nous devons nous battre pour imposer un cesser le feu immédiat !
Il en va de la vie de centaines de femmes, d'enfants, d'innocents !
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