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24 septembre 2006

The Sarko Skanking

Moi je suis ministre du président de la République et du Premier ministre.
Dans la police, et ils en ont marre.
Ca m'a obligé à changer, à réfléchir.
Vous vous rendez compte ?
Est-ce qu'on croit que c'est notre devoir de faire ça ?
C'est inhumain. Vous vous rendez compte ?
Vous croyez que j'ai que ça à faire ?
De mon côté, moi je pense que la question qui est posée est simple.
Qu'est-ce qui se passe en France ?
Le nombre de prostituées, de gauche comme de droite, a été multiplié par dix ces cinq dernières années.
Dans la police, je pense que c'est juste. C'est une décision personnelle et je l'assume pleinement.
Qu'est-ce que j'essaye de faire ? Le cœur de la politique, c'est l'argent facile, le racolage actif global et total, sans respecter aucune des règles. Il n'y a aucun risque.
Je vais même vous dire mieux : c'est un style de vie.
Il y a ceux qui me demandent d'ouvrir les maisons closes, que la France financera.

 

Je vais dire à ceux qui nous écoutent : c'est ce que nous allons faire et je pense que ça fait bien longtemps qu'on aurait dû le faire, parce que ce qui est très grave dans tout ce que je fais, c'est que j'y crois profondément.
Qu'est-ce qui se passe en France ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que j'essaye de faire ? Qu'est-ce que je veux faire ? Je vais même vous dire mieux : qu'est-ce que nous allons faire ? On va truffer les autoroutes d'équipements technologiques, modernes pour qu'il y ait deux fois plus de morts sur les routes en France et dans les autres pays européens, par exemple l'Espagne ou par exemple l'Angleterre. C'est ce que nous allons faire.
La police, c'est la police des petits caïds, l'école du crime. Je reconnais bien volontiers cela. Vous savez – il faut que les Français comprennent – ça date de Vichy. Je pense que c'est juste. Le cœur de la politique, c'est de ne pas respecter les droits de l'homme. Ce qui fait que, aujourd'hui, je vous le dis très simplement, c'est le règne de l'arbitraire. C'est une réalité aujourd'hui.
La loi Sarkozy, elle conduit à la violence et elle conduit à l'intolérance, sans respecter aucune des règles.
Ce qui fait que maintenant, je veux dire aux Français, de gauche comme de droite, il n'y a pas de place pour vous. Je vais même vous dire mieux : je vais laisser moi aussi les banlieues devenir des zones de non-droit, où les trafiquants de drogue, où les gangs, où les bandes tiennent le haut du pavé. On laisse faire tout.
Les ravages de la violence, les ravages de la drogue, les ravages de la brutalité, ça n'a aucune importance. Est-ce qu'il y a vraiment de quoi se draper dans sa vertu de Français ? Je ne vois vraiment pas pourquoi je devrais m'excuser, parce que ce qui est très grave dans tout ce que je fais, c'est que j'y crois profondément.
J'ai eu des hauts et des bas, beaucoup de bas. Qu'ai-je fait ? Qu'ai-je dit ? J'aimerais bien constater que j'ai peur. C'est normal. C'est la drogue. C'est un problème. On me dit souvent : "Mais, t'es pas fatigué avec tout ça ?" D'abord, je ne pense pas que je suis énervé, c'est la drogue. Et je reconnais bien volontiers cela. Vous savez, c'est une décision personnelle, et je l'assume pleinement. C'est pas pour m'amuser, c'est normal. C'est un style de vie.
Non, parce que les mots ont un sens, voyez-vous ? Et je voudrais qu'on m'explique au nom de quoi la drogue, ça vous bouffe la vie. Vous savez la drogue, ça a toujours été, depuis ma plus jeune jeunesse en quelque sorte, ça m'a beaucoup marqué. Il faut assumer. Je vais même vous dire mieux, ce qui est très grave dans tout ce que je fais, c'est que j'y crois profondément.

Je ne vois pas pourquoi, je devrais m'excuser…
J'ai peur de Sarkozy..."

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25 février 2006

Sylvie Guillem

Les blogs sont aussi un lieu de connaissance, de partage, d'échanges. Pour moi, certains vibrent différemment, je ne sais pas pourquoi, mais je me retrouve en harmonie, en vibration, avec quelqu'un que je ne connais pas.
Des mots, des images, des non-dits provoquent ce surcroit d'intérêt. Blogs où je passe très régulièrement, sans laisser de trace. En attente d'autres mots, d'autres découvertes.
J'ai découvert Sylvie Guillem, immense danseuse et surtout Femme libre, en errant sur le blog de Fugitive.Ne me demandez pas pourquoi, mais je me sens si proche de Fugitive...
Suite à cette découverte, j'ai donc erré sur le net pour en savoir plus sur cette "étoile". Vous trouverez une partie du résultat dans un album photos que je lui consacre.
Pour en savoir plus, faites comme moi...
J'aimerai pouvoir rencontrer, discuter avec cette femme qui est dans la plénitude de la maîtrise de son art et de sa vie.
Merci à toi Fugitive pour ces moments de bonheur.


sylvie_guillem



12 février 2006

L'étranger

Tous les hommes que tu as connus
Te disaient qu'ils ne voulaient plus
Donner les cartes pris comme dans un piège
C'est dur de retenir la main
D'un homme qui cherche plus loin
Qui veut atteindre le ciel pour se livrer
Et qui veut atteindre le ciel pour se livrer

Puis ramassant les cartes
Qui sont restées là sur la table
Tu sais qu'il t'a laissé très peu pas même son rire
Comme tous les joueurs il cherchait
La carte qui est si délirante
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre

Un jour penchée à ta fenêtre
Il te dira qu'il veut renaître
Au monde que ta tendresse lui cache
Et sortant de son portefeuille
Un vieil horaire de train, il dit :
Je t'avais prévenue je suis étranger
Je t'avais prévenue je suis étranger

Maintenant un autre étranger
Semble vouloir que tu ignores ses rêves
Comme s'ils étaient le fardeau d'quelqu'un d'autre
Tu as vu cet homme déjà
Donner les cartes avec son bras en or
Mais maintenant tu vois sa main est figée
Oui maintenant tu vois sa main est figée

Mais tu n'aimes pas regarder
Un autre homme fatigué
Déposer toutes ses cartes comme une défaite
Tandis qu'il rêve jusqu'au sommeil
Dans l'ombre tu vois comme une fumée
Une route qui monte derrière sa tête
Une route qui monte derrière sa tête

Tu lui dis d'entrer et de s'asseoir
Et en te retournant tu vois
Que la porte de ta chambre reste ouverte
Et quand tu prends sa main, il dit
N'aie pas peur ma tendre amie
Ce n'est plus moi, oh mon amour, l'étranger
Ce n'est plus moi, oh mon amour, l'étranger

J'ai attendu toujours certain
De te revoir entre les trains
Bientôt il va falloir en prendre un autre
Oh je n'ai jamais eu tu sais
Pas le moindre plan secret
Ni personne pour me conduire
Et tu te demandes ce qu'il cherche à dire
Oui tu te demandes ce qu'il veut dire

En bas au bord du fleuve demain
Je t'attendrai si tu veux bien
Là tout près du pont qu'ils construisent
Puis quitte le quai pour un wagon-lit
Tu sais qu'il cherche un autre abri
Qu'il n'avait jamais été un étranger
Qu'il n'avait jamais été un étranger

Et tu dis d'accord, le pont ou bien ailleurs, je viendrai

Puis ramassant les cartes
qui sont restées là sur la table
Tu sais qu'il t'a laissé très peu pas même son rire
Comme tous les joueurs il cherchait
La carte qui est si délirante
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre

Un jour penchée à ta fenêtre
Il te dira qu'il veut renaître
Au monde que ta tendresse lui cache
Et sortant de son portefeuille
Un vieil horaire de train, il dit :
Je t'avais prévenue je suis étranger
Je t'avais prévenue je suis étranger...

Paroles d'une chanson de Graeme Allwright


A toi...

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