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30 décembre 2007

Errances

cornsyrup

J'ai trouvé cette superbe photo sur StrangeEros et après recherches, découvert la série sur le site d'Art irritant. Site tout à fait riche et "extra-ordinaire".

Autre plaisir à partager, musical, trouvé sur le site de Missrainette, que j'ai longuement parcouru avec grand intérêt.




Mattafix - Living Darfur
envoyé par Momo59-93

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27 décembre 2007

Stefani

Envie de vous faire partager la découverte d'une toute jeune photographe russe : Stefani. Vous pouvez suivre également l'avancement de son travail sur son blog.
Peu de photos encore, mais une sensibilité réelle qu'elle sait traduire, notamment dans la série "solitude".
Photographe prometteuse à suivre... avec plaisir.


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Auto-portrait



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Elfijka



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La série "solitude" (en français dans le texte) :


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24 décembre 2007

Sergey Kuranov

J'ai juste envie de vous souhaiter un joyeux Noël en utilisant les photos de Sergey Kuranov, déniché par Nerilka (que je remercie pour son aide combien précieuse !). A ce sujet depuis hier, en double-cliquant sur n'importe quel mot d'un texte, sa définition ou sa traduction apparait à votre convenance.

Avec ce photographe ukrainien tout n'est qu'illusion, mais poétique. Et il ravive nos regards d'enfants.


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Que chacun vienne en aide à celui qui en a besoin


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Même si pour cela, il faut le pousser un peu...


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Des calins dans ce monde de brutes !!!



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23 décembre 2007

Ingrid Betancourt, pour une lueur dans sa nuit

J'ai trouvé les extraits de la dernière lettre d'Ingrid Betancourt en découvrant le blog du Garde-mots.
A sa lecture, j'ai eu des frissons !
Je réponds à son appel en faisant circuler ce texte plein d'humanité et de désespoir.
Faites le circuler à votre tour.
Aussi mince soit-il, l'espoir doit demeurer de sauver au moins une vie.


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Photo de Maria Kikot


« C’est un moment très dur pour moi. Ils demandent des preuves de vie brusquement et je t’écris mon âme tendue sur ce papier. Je vais mal physiquement. Je ne me suis pas réalimenté, j’ai l’appétit bloqué, les cheveux me tombent en grandes quantités.

Je n’ai envie de rien. Je crois que c’est la seule chose de bien, je n’ai envie de rien car ici, dans cette jungle, l’unique réponse à tout est « non ». Il vaut mieux donc, n’avoir envie de rien pour demeurer au moins libre de désirs. Cela fait 3 ans que je demande un dictionnaire encyclopédique pour lire quelque chose, apprendre quelque chose, maintenir vive la curiosité intellectuelle. Je continue à espérer qu’au moins par compassion, ils m’en procureront un, mais il vaut mieux ne pas y penser.

Chaque chose est un miracle, même t’entendre chaque matin car la radio que j’ai est très vieille et abîmée.

Je veux te demander, Mamita Linda, que tu dises aux enfants qu’ils m’envoient trois messages hebdomadaires (...). Rien de transcendant si ce n’est ce qui leur viendra à l’esprit et ce qu’ils auront envie d’écrire (…). Je n’ai besoin de rien de plus mais j’ai besoin d’être en contact avec eux. C’est l’unique information vitale, transcendante, indispensable, le reste ne m’importe plus(…).

Comme je te disais, la vie ici n’est pas la vie, c’est un gaspillage lugubre de temps. Je vis ou survis dans un hamac tendu entre deux piquets, recouvert d’une moustiquaire et avec une tente au dessus, qui fait office de toit et me permet de penser que j’ai une maison.

J’ai une tablette où je mets mes affaires, c’est-à-dire mon sac à dos avec mes vêtements et la Bible qui est mon unique luxe. Tout est prêt pour que je parte en courant. Ici rien n’est à soi, rien ne dure, l’incertitude et la précarité sont l’unique constante. A chaque instant, ils peuvent donner l’ordre de tout ranger [pour partir] et chacun doit dormir dans n’importe quel renfoncement, étendu n’importe où, comme n’importe quel animal (…). Mes mains suent et j’ai l’esprit embrumé, je finis par faire les choses deux fois plus doucement qu’à la normale. Les marches sont un calvaire car mon équipement est très lourd et je ne le supporte pas. Mais tout est stressant, je perds mes affaires ou ils me le prennent, comme le jeans que Mélanie m’avait offert pour Noël, que je portais quand ils m’ont pris. L’unique chose que j’ai pu garder est la veste, cela a été une bénédiction, car les nuits sont gelées et je n’ai eu rien de plus pour me couvrir.

Avant, je profitais de chaque bain dans le fleuve. Comme je suis la seule femme du groupe, je dois y aller presque totalement vêtue : short, chemise, bottes. Avant j’aimais nager dans le fleuve mais maintenant je n’ai même plus le souffle pour. Je suis faible, je ressemble à un chat face à l’eau. Moi qui aimais tant l’eau, je ne me reconnais pas. (…) Mais depuis qu’ils ont séparé les groupes, je n’ai pas eu l’intérêt ni l’énergie de faire quoi que ce soit. Je fais un peu d’étirements car le stress me bloque le cou et cela me fait très mal.

Avec les exercices d’étirement, le split et autres, je parviens à détendre un peu mon cou. (...) Je fais en sorte de rester silencieuse, je parle le moins possible pour éviter les problèmes. La présence d’une femme au milieu de tant de prisonniers masculins qui sont dans cette situation depuis 8 à 10 ans, est un problème (…). Lors des inspections, ils nous privent de ce que nous chérissons le plus. Une lettre de toi qui m’était arrivée, m’a été prise après la dernière preuve de survie, en 2003. Les dessins d’Anastasia et Stanislas [neveux d’Ingrid], les photos de Mélanie et Lorenzo, le scapulaire de mon papa, un programme de gouvernement en 190 points, ils m’ont tout pris. Chaque jour, il me reste moins de moi-même. Certains détails t’ont été racontés par Pinchao. Tout est dur.

Il est important que je dédie ces lignes à ces êtres qui sont mon oxygène, ma vie. A ceux qui me maintiennent la tête hors de l’eau, qui ne me laissent pas couler dans l’oubli, le néant et le désespoir. Ce sont toi, mes enfants, Astrid et mes petits garçons, Fab [Fabrice Delloye], Tata Nancy et Juanqui [Juan Carlos, son mari].

Chaque jour, je suis en communication avec Dieu, Jésus et la Vierge (...). Ici, tout a deux visages, la joie vient puis la douleur. La joie est triste. L’amour apaise et ouvre de nouvelles blessures... c’est vivre et mourir à nouveau. Pendant des années, je n’ai pas pu penser aux enfants et la douleur de la mort de mon papa accaparait toute la capacité de résistance. Je pleurais en pensant à eux, je me sentais asphyxiée, sans pouvoir respirer. En moi, je me disais : « Fab est là, il veille à tout, il ne faut pas y penser ni même penser ». Je suis presque devenue folle avec la mort de mon papa. Je n’ai jamais su comme cela s’est passé, qui était là, s’il m’a laissé un message, une lettre, une bénédiction. Mais ce qui a soulagé mon tourment, a été de pensé qu’il est parti confiant en Dieu et que là-bas, je le retrouvera pour le prendre dans mes bras. Je suis certaine de cela. Te sentir a été ma force. Je n’ai pas vu de messages jusqu’à ce qu’il me mette dans le groupe de [l’otage] Lucho, Luis Eladio Pérez, le 22 août 2003. Nous avons été de très bons amis, nous avons été séparés en août. Mais durant ce temps, il a été mon soutien, mon écuyer, mon frère (…).

J’ai en mémoire l’âge de chacun de mes enfants. A chaque anniversaire, je leur chante le « Happy Birthday ». Je demande à ce qu’ils me laissent faire une gâteau. Mais depuis trois ans, à chaque fois que je le demande, la réponse est non. Ca m’est égal, s’ils amènent un biscuit ou une soupe quelconque de riz et de haricot, ce qui est habituel, je me figure que c’est un gâteau et je leur célèbre dans mon cœur, leur anniversaire.

A ma Melelinga [Mélanie], mon soleil de printemps, ma princesse de la constellation du cygne, à elle que j’aime tant, je veux te dire que je suis la maman la plus fière de cette terre (…). Et si je devais mourir aujourd’hui, je partirais satisfaite de la vie, en remerciant Dieu pour mes enfants. Je suis heureuse pour ton master à New York. C’est exactement ce que je t’aurais conseillé. Mais attention, il est très important que tu fasses ton DOCTORAT. Dans le monde actuel, même pour respirer, il faut des lettres de soutien (...). Je ne vais pas même me fatiguer à insister auprès de Loli [Lorenzo] et Méla qu’ils n’abandonnent pas avant d’avoir leur doctorat. J’aimerais que Méla me le promette. (...) Mélanie, je t’ai toujours dit que tu étais la meilleure, bien meilleure que moi, une sorte de meilleure version de ce que j’aurais voulu être. C’est pourquoi, avec l’expérience que j’ai accumulé dans ma vie et dans la perspective que donne le monde vu à distance, je te demande, mon amour, que tu te prépares à arriver au sommet.

A mon Lorenzo, mon Loli Pop, mon ange de lumière, mon roi des eaux bleues, mon chief musician qui me chante et m’enchante, au maître de mon coeur, je veux dire que depuis qu’il est né jusqu’à aujourd’hui, il a été ma source de joies. Tout ce qui vient de lui est du baume pour mon coeur, tout me réconforte, tout m’apaise, tout me donne plaisir et placidité (...). J’ai enfin pu entendre sa voix, plusieurs fois cette année. J’en ai tremblé d’émotion. C’est mon Loli, la voix de mon enfant, mais il y a déjà un autre homme sur cette voix d’enfant. Un enrouement d’homme-homme, comme celle de mon papa (…). L’autre jour, j’ai découpé une photo dans un journal arrivé par hasard. C’est une propagande pour un parfum de Carolina Herrera « 212 Sexy men ». On y voit un jeune homme et je me suis dit : mon Lorenzo doit être comme ça. Et je l’ai gardé.

La vie est devant eux, qu’ils cherchent à arriver le plus haut. Etudier est grandir : non seulement par ce qu’on apprend intellectuellement, mais aussi par l’expérience humaine, les proches qui alimentent émotionnellement pour avoir chaque jour un plus grand contrôle sur soi, et spirituellement pour modeler un plus grand caractère de service d’autrui, où l’ego se réduit à su plus minime expression et où on grandit en humilité et force morale. L’un va avec l’autre. C’est cela vivre, grandir pour servir (…).

A mon Sébastien [fils du premier mariage de Fabrice Delloye], mon petit prince des voyages astraux et ancestraux. J’ai tant à te dire ! Premièrement, que je ne veux pas partir de ce monde sans qu’il n’ait la connaissance, la certitude et la confirmation que ce ne sont pas deux, mais trois enfants d’âme, que j’ai (…). Mais avec lui, je devrais dénouer des années de silence qui me pèsent trop depuis la prise d’otage. J’ai décidé que ma couleur favorite était le bleu de ses yeux (…). Si je venais à ne pas sortir d’ici, je te l’écris pour que tu le gardes dans ton âme, mon Babon adoré, et pour que tu comprennes, ce que j’ai compris quand ton frère et ta sœur sont nés : je t’ai toujours aimé comme le fils que tu es et que Dieu m’a donné. Le reste ne sont que des formalités.

(…) Je sais que Fab a beaucoup souffert à cause de moi. Mais que sa souffrance soit soulagée en sachant qu’il a été la source de paix pour moi. (…) Dis à Fab que sur lui, je m’appuie, sur ses épaules, je pleure, qu’il est mon soutien pour continuer à sourire de tristesse, que son amour me rend forte. Parce qu’il fait face aux nécessités de mes enfants, je peux cesser de respirer sans que la vie ne me fasse tant mal. (…)

A mon Astrica, tant de choses que je ne sais par où commencer. Tout d’abord, lui dire que « sa feuille de vie » m’a sauvé pendant la première année de prise d’otage, pendant l’année de deuil de mon papa (…). J’ai besoin de parler avec elle de tous ces moments, de la prendre dans mes bras et de pleurer jusqu’à ce que se tarisse le puits de larmes que j’ai dans mon cœur. Dans tout ce que je fais dans la journée, elle est en référence. Je pense toujours, « ça, je le faisais avec Astrid quand nous étions enfants » ou « ça, Astrid le faisait mieux que moi ». (…) Je l’ai entendu plusieurs fois à la radio. Je ressens beaucoup d’admiration pour son expression impeccable, pour la qualité de sa réflexion, pour la domination de ses émotions, pour l’élégance de ses sentiments. Je l’entends et je pense « Je veux être comme ça » (…). Je m’imagine comment vont Anastasia et Stanis. Combien cela m’a fait mal qu’ils me prennent leurs dessins. Le poème d’Anastasia disait « par un tour du sort, par un tour de magie ou par un tour de Dieu, en trois années ou trois jours, tu seras de retour parmi nous ». Le dessin de Stanis était un sauvetage en hélicoptère, moi endormie et lui en sauveur.

Mamita, il y a tant de personnes que je veux remercier de se souvenir de nous, de ne pas nous avoir abandonné. Pendant longtemps, nous avons été comme les lépreux qui enlaidissaient le bal. Nous, les séquestrés, ne sommes pas une thème « politiquement correct », cela sonne mieux de dire qu’il faut être fort face à la guérilla même s’il faut sacrifier des vies humaines. Face à cela, le silence. Seul le temps peut ouvrir les consciences et élever les esprits. Je pense à la grandeur des Etats-Unis, par exemple. Cette grandeur n’est pas le fruit de la richesse en terres, matières premières, etc, mais plutôt le fruit de la grandeur d’âme des leaders qui ont modelé la Nation. Quand Lincoln a défendu le droit à la vie et à la liberté des esclaves noirs en Amérique, il a aussi affronté beaucoup de Floridas et Praderas [municipalités demandées par les FARC pour la zone démilitarisée]. Beaucoup d’intérêts économiques et politiques qui considéraient être supérieurs à la vie et à la liberté d’une poignée de noirs. Mais Lincoln a gagné et il reste imprimé sur le collectif de cette nation, la priorité de la vie de l’être humain sur quelque autre type d’intérêt.

En Colombie, nous devons encore penser à notre origine, à qui nous sommes et où nous voulons aller. Moi, j’aspire à ce qu’un jour, nous ayons la soif de grandeur qui fait surgir les peuples du néant pour atteindre le soleil. Quand nous ne serons inconditionnels face à la défense de la vie et de la liberté des nôtres, c’est-à-dire, quand nous serons moins individualistes et plus solidaires, moins indifférents et plus engagés, moins intolérants et plus compatissants. Alors, ce jour-là, nous serons la grande nation que nous voulons tous être. Cette grandeur est là endormie dans les cœurs. Mais les cœurs se sont endurcis et pèsent tant qu’ils ne nous permettent pas des sentiments élevés.

Mais il y a beaucoup de personnes que je voudrais remercier car ils ont contribué à réveiller les esprits et à faire grandir la Colombie. Je ne peux pas tous les mentionner [elle cite alors l’ex président Lopez et « en général, tous les ex présidents libéraux », Hernan Echevarria, les familles des députés du Valle, Monseigneur Castro et le Père Echeverri].

Mamita, hélas, ils viennent demander les lettres. Je ne vais pas pouvoir écrire tout ce que je veux. A Piedad et à Chavez, toute, toute mon affection et mon admiration. Nos vies sont là, dans leur cœur, que je sais grand et valeureux. [elle dédie alors un paragraphe de remerciements à Chavez, Alvaro Leyva, Lucho Garzon [ancien maire de Bogota] et Gustavo Petro, puis mentionne des journalistes]. Mon cœur appartient aussi à la France (…). Quand la nuit était la plus obscure, la France a été le phare. Quand il était mal vu de demander notre liberté, la France ne s’est pas tue. Quand ils ont accusé nos familles de faire du mal à la Colombie, la France les a soutenu et consolé.

Je ne pourrais pas croire qu’il est possible de se libérer un jour d’ici, si je ne connaissais pas l’histoire de la France et de son peuple. J’ai demandé à Dieu qu’il me recouvre de la même force que celle avec laquelle la France a su supporter l’adversité, pour me sentir plus digne d’être comptée parmi ses enfants. J’aime la France de toute mon âme, les voix de mon être cherchent à se nourrir des composants de son caractère national, elle qui cherche toujours à se guider par principes et non par intérêts. J’aime la France avec mon cœur, car j’admire la capacité de mobilisation d’un peuple qui, comme disait Camus, sait que vivre, c’est s’engager. (…) Toutes ces années ont été terribles mais je ne crois pas que je pourrais être encore vivante sans l’engagement qu’ils nous ont apporté à nous tous qui ici, vivons comme des morts. (...) Je sais que ce que nous vivons est plein d’inconnues, mais l’histoire a ses temps propres de maturation et le président Sarkozy est sur le Méridien de l’Histoire. Avec le président Chavez, le président Bush et la solidarité de tout le continent, nous pourrions assister à un miracle.

Durant plusieurs années, j’ai pensé que tant que j’étais vivante, tant que je continuerai à respirer, je dois continuer à héberger l’espoir. Je n’ai plus les mêmes forces, cela m’est très difficile de continuer à croire, mais je voudrais qu’ils ressentent que ce qu’ils ont faire pour nous, fait la différence. Nous nous sommes sentis des êtres humains (...).

Mamita, j’aurais plus de choses à dire. T’expliquer que cela fait longtemps que je n’ai pas de nouvelles de Clara et de son bébé (…). Bon, Mamita, que Dieu nous vienne en aide, nous guide, nous donne la patience et nous recouvre. Pour toujours et à jamais.

Propos sélectionnés et traduits par le Comité de soutien à Ingrid Betancourt.


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20 décembre 2007

ether-elegia

En fouillant dans mes blogs, je suis tombé sur un commentaire ancien, de Fugitive (en fuite encore, où es-tu ?) me donnant le lien d'un photographe : ether-elegia.
Grosse émotion en découvrant son travail et son talent. Ne ratez pas non plus, une mise en son de ses montages ici.



sophie
sophie



tangent
tangent



le_moulin___vent
le moulin à vent



aether
aether



cage
cage


le_r_ver
le rêver



somnolence_aquatique
somnolence aquatique



dear
dear



narcolepsie
narcolepsie



the_smoker
the smoker



ce_que_sait_mon_sang_ma_bouche_l_ignore_encore
ce que sait mon sang ma bouche l'ignore encore



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17 décembre 2007

A l'absente

A toi qui tournes une page en espérant toujours la rouvrir, nous mesurons ce soir combien ton absence est vraiment présente entre nous.
Il est des moments de grand vide que nous connaissons tous, où tous les mots reçus ne peuvent qu'apaiser sans jamais guérir.
Les nôtres sont pour toi.
Nos mains tendues pour t'attirer vers demain... et ces calligraphies d'Hassan Massoudy pour te le dire joliment.


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  Qui peut conter l'histoire des coeurs qui saignent ? Hafiz (1320-1389)



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Quand il y a une volonté, il y a toujours un chemin.(Dicton anglais)




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La source de la liberté est dans le courage.(Pericles)




calli7

Voyage, si tu ambitionnes une valeur certaine. 
C'est en parcourant les cieux que le croissant devient pleine lune
.

(Ibn Kalakiss, XIIIe s.)


Message commun à Nerilka et à moi


16 décembre 2007

Ulli Predeek

Comme un écho à certaines douleurs, les photos d'Ulli Predeek (son site en stand by).


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DieFusswaschung



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10 décembre 2007

Ловец снов ou le "Chasseur de rêves"

Pour une fois, impossible pour moi de traduire le nom de ce photographe. Et Nerilka avec ses trucs de sorcières m'a fourni l'explication en même temps que la traduction...Ловец снов : le Chasseur de rêves. Joli nom pour un photographe et superbes photos.


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9 décembre 2007

L'écolier des colliers

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Il s'agit là d'un clin d'œil pour Cats et sa plume.
Elle fait partie des superbes rencontres réalisées autour de ce blog.
Elle cisèle ses mots avec l'amour et l'acharnement de l'artisan.
En hommage à tous ces éclats de rire, à tous ces délires qui nous ont réunis autour des mots et des maux.
Elle a su libérer mes mots quand je n'ai su libérer que ses cheveux... sourire.
.

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Photo d'Angela Blank

.

Un vieux grimoire, d’une épeire

En était devenu le repaire.

Sous les ardents éclats solaires

Se révélait peu à peu l’épair

Des pages abritant l’araignée.

Chacun suivait la trame

Qui du vieux bout de papier

Qui nous offrait son filigrane,

Qui de l’insecte tisserand

Filant sans relâche ses rets.

Et tout cela fort captivant

Tant pour l’histoire des geais

Contée en mots naturalistes,

Que pour le fil de la vie

Et la mort du protagoniste

Pouvant froisser bien des esprits.

Ainsi va bien souvent le destin

Selon celui qu’on voudra prendre

Finir parfois au fond d’un intestin

Ou le moyen de mieux comprendre.

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MinonMinonX
Photo de Minon-minon

.

Et je connais des doms rois de l’impair

Qui d’un jeu en font un vrai supplice

Sortir nue bondagée sous un imper

Suffit bien sans que la foule l’envahisse.

La soumission est un superbe don

Offrir à l’Autre ce qui est deviné en soi

Fragilité confiance et abandon

Complicité liée en fils de soie.

Et bien oui, le revendique et le confesse

J’aime me servir de tous ces jouets

Me permettant de faire rosir les fesses

De celles qui déterminent être mes sujets.

Appliqué ainsi que je le fus écolier

A ne rien trahir de ce qu’on m’accorde

Ni de la liberté symbolique des colliers

Ni des libertés entravées en mes cordes.

.

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Photo de Minon-minon

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--o@o--

4 décembre 2007

Anikout... pour illustrer deux lettres


Certaines photos me font penser irrésistiblement et immédiatement à quelqu'un en particulier. Il en va ainsi de certaines photos d'Anikout, merveilleuse photographe polonaise. (aussi ici)

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Je vais vous parler ce soir de mes relations "épistolaires" sur messenger avec une blogueuse à l'humour décapant.
Je reçois très régulièrement de sa part deux lettres.


Anikrout_PourM_lie


Non. Non. Pas des lettres d'amour !
Pas plus que des lettres d'injures ou ampoulées.
Simplement deux lettres. De l'alphabet. Et qui émaillent en permanence nos dialogues.


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A et H ou h et a


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Parfois en minuscules, parfois en majuscules, toujours présentes, elle les marie à l'envie, les triture avec délectation, les assemble à son gré, imagine toutes les combinaisons possibles, les étire à l'infini.
C'est à chaque fois pour moi, un plaisir. Un enchantement. Mais teinté de perplexité, me forçant à la réflexion. Les ai-je bien interprétées ? Ne suis-je pas à côté de la plaque ? Qu'est-ce donc qui les a provoquées ?


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Après un soliloque sur les différents points, me voilà maintenant confronté à ces deux lettres !


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Ah et Ha ne veulent pas dire la même chose.
Pas plus que ah et Ah, ou que haaaaaaaaaaaaaaaaa et aaaaaaaaah.


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Ah, j'avoue, bien qu'ayant une imagination fertile, être parfois perdu ou du moins interloqué.

Je me demande simplement, si elle n'a pas trouvé là, un excellent moyen pour fixer mon attention... Si c'est le cas, c'est parfaitement réussi.


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Je me demande également comment elle va jongler avec le a et le h à la lecture de cet article.


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Immense sourire.


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