Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Exigeant
Publicité
Exigeant
Derniers commentaires
Archives
28 juin 2008

Comment subir...

"Le souverain étend ses bras sur la société toute entière, il en couvre la surface d'un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus rigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule. Il ne brise pas les volontés, il les amollit, les plie et les dirige(...) Il force rarement d'agir mais il s'oppose sans cesse à ce qu'on agisse. Il ne détruit point, il empêche de naître. Il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n'être qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux dont le gouvernement est le berger."

Citation de Tocqueville par Jack Ralite dans l'humanité du 26 juin. Titre de son article : " nous sommes en démocrature". Article portant sur les décisions de Sarkozy concernant la télévision "publique".

Tocqueville : De la démocratie en Amérique (1835-1840)

1992193
Photo de Tanya Gramatikova




--@--

Publicité
Publicité
10 novembre 2007

Que des bêtises !!! 0

Quand les chipies ne font que des bêtises, vous pouvez en voir les conséquences chez vf...


Sabine Paturel - Les Bêtises
envoyé par trofunexel

3 novembre 2007

Guesh Patti... pour mon plaisir

Guesh patti - etienne

Trouvé chez trofunexel

Étienne, Étienne

Oh ! Tiens-le bien

Baisers salés salis

Tombés le long du lit de l'inédit

Il aime à la folie

Au ralenti je soulève les interdits

Oh !

Étienne, Étienne

Oh ! tiens-le bien

Affolé affolant

Il glisse comme un gant

Pas de limite au goût de l'after beat

Reste allongé je vais te rallumer

Aïe

Étienne.

Étienne, Étienne, Étienne

Oh ! tiens-le bien

Alléché, mal léché

Accolés tout collés

Très alanguie, je me sens étourdie

Toute alourdie, mais

Un très grand appétit

Oh !

Étienne, Étienne, Étienne

Oh ! tiens-le bien

Délassé, délaissé, enlacé, élancé

Si je te mords et encore et encore

Quand dans le dos

Je souffle le mot :

Oh ! Étienne.

23 septembre 2007

Une bouteille à la mer

Parce que parfois les mots des autres sont en phase avec les miens.

Ce texte a été trouvé sur Le Monolecte


---o@o---

Quand j'étais gosse, comme beaucoup de gosses, d'ailleurs, j'aimais les lancés de ballons rouges avec des cartes postales attachées dessous. J'aimais l'idée d'envoyer un message à un autre gamin du bout du monde, à tisser un lien fragile entre les peuples, même si, en vérité, mes mots ont surtout dû ensemencer le champ du voisin.

.


Photo magnifique de Jordan_K | Iordanis Keramidas sur Flickr


J'ai même balancé des bouteilles à la mer, ce qui a bien dû faire plaisir à des plongeurs|nettoyeurs de plage en terme de gestion de déchets. Je n'ai bien sûr jamais reçu de réponse à aucune de ces tentatives, mais le pouvoir évocateur du message abandonné aux caprices des courants, qu'ils soient marins ou aériens est toujours aussi puissant pour moi.

Aujourd'hui, l'envie de communiquer avec l'inconnu du bout du monde est plus forte que jamais... J'ai Internet comme outil et les courants électroniques comme vaisseaux de mes pensées.

Internet est grand et je suis toute petite

Mais je peux envoyer un message au peuple iranien, en me disant qu'au gré des liens et des rétroliens, des traductions plus ou moins précises, il finira bien par en recevoir quelque chose.

Parce qu'aujourd'hui, nous, la piétaille des peuples de la Terre, nous avons enfin la possibilité de nous parler, de communiquer en dehors de nos gouvernants.
Parce qu'aujourd'hui, je n'en peux plus de voir colporter sur les ondes officielles des horreurs dites en mon nom.
Parce qu'aujourd'hui, je ne peux accepter que des dirigeants se targuant de la légitimité d'une démocratie corrompue par les noces monstrueuses du pouvoir, de l'argent et des moyens de communication, se permettent de promettre mille morts et mille souffrances en mon nom.
Parce qu'aujourd'hui, ceux qui ont été élus sur la base de promesses creuses dévoilent leur plan véritable et que celui-ci se propose d'aller porter la guerre, la mort et la souffrance en terre étrangère en mon nom.
Parce qu'aujourd'hui, on ment en mon nom, comme au nom de tous mes compatriotes.
Parce qu'aujourd'hui, on présente le peuple iranien comme un ramassis de terroristes qui ne pensent qu'à nous menacer avec une bombe nucléaire aussi tangible que les ADM de Saddam Hussein, quand bien même Mohammed ElBaradei, de l'AIEA confirme que le pouvoir iranien a toujours cherché une solution pacifique à la crise, quand bien même nous pouvons estimer notre propre force de frappe à 346 têtes nucléaires.
Parce qu'aujourd'hui, le french doctor jette le masque et promet le pire en notre nom, à un peuple qui a pour principal défaut d'être assis sur une énorme réserve de cette ressource noire que la planète entière convoite.
Parce qu'aujourd'hui comme hier, je crois la guerre n'est que l'affaire de quelques cyniques qui œuvrent pour leur profit personnel et que la grande majorité des peuples s'en passerait fort bien.

Internet est encore plus vaste que le ciel et plus profond que les océans, mais j'ai la certitude que, contournant tous les barrages électroniques mis en place par les cyniques qui souhaitent nous dresser les uns contre les autres, nos milliers de petits messages ont cette fois une bonne chance d'arriver à destination. Que dans quelques heures ou quelques jours, quelque part à Téhéran (تهران), Kermanshah (کرمانشاه), Esfahan (اصفهان) ou Zahedan (زاهدان), quelqu'un finira par tomber sur mes mots ou ceux d'un autre et aura ainsi confirmation que Bernard Koushner ne parle pas au nom du peuple de France, mais seulement de quelques va-t-en-guerre qui ont besoin de relancer leur business de mort.

Internet est grand et je suis toute petite, mais nos mots défient l'espace et le temps. Internet est vaste et insondable, mais bien moins que la connerie des hommes qui construisent leurs rêves de richesse et de pouvoir sur le sang des autres. Internet n'est pas un océan qui nous sépare, mais une toile qui nous lie et nous permet de transcender l'espace, le temps et le fossé des langages et des cultures. Aujourd'hui, je peux partager avec un ami du bout de la Terre mes pensées, mes photos, ma musique.

Alors, je peux bien dire à l'Iran que Sarkozy et Koushner ne sont pas plus la France que Bush et Rumfeld ne sont les Etats Unis, que ces gens sont arrivés au pouvoir sur la base de promesses creuses de prospérité pour chacun (et non pour tous), que chez nous comme ailleurs, il y a des télés-Milles-Collines qui nous enseignent la peur et la haine de l'autre et que chez nous comme chez eux, nous aspirons principalement à cultiver notre jardin et à y regarder nos enfants pousser.

Internet est tellement vaste qu'il peut relier tous les hommes entre eux et que nous n'avons plus besoin de personne pour parler en notre nom. Ces conflits que l'on cherche à nous faire éclore dans la tête ne sont pas les nôtres, mais ceux de quelques grandes transnationales de l'énergie et des armes, qui financent des médias-poubelles et des gouvernements fantoches, partout.

C'est pour tout cela qu'aujourd'hui j'écris au peuple iranien, ainsi qu'à tous les autres qui ont à souffrir du ramassis de cyniques qui nous sert de gouvernants, c'est pour cela que j'espère aussi que d'autres sur la toile en feront de même, et de plus en plus, jusqu'à déferler et balayer la pensée creuse dominante.

Internet est grand et je suis toute petite. Mais le pouvoir des mots est plus grand encore et peut jeter des ponts au-dessus des abîmes d'incompréhension et de haines creusés par une poignée d'entre nous.

Voici mon message.
Puisse-t-il circuler partout.
Puisse-t-il surtout en inspirer d'autres.
Beaucoup d'autres.

Par Agnès Maillard    le mardi 18 septembre 2007, 09:46

 

---o@o---

10 mars 2007

Ministère de l'identité nationale ...

Dernière lettre de Missak MANOUCHIAN à sa femme, avant d'être fusillé le 19 février 1944. J'ai pensé à cette lettre en entendant Sarkosy vouloir créer un "ministère de l'immigration et de l'identité nationale"

De tout temps les étrangers ont été présentés comme fauteurs de désordre, de crime. C'était aussi le but de l'affiche rouge réalisée par les services de la propagance allemande pour dire aux Français que les résistants (les criminels) étaient des étrangers.

Le groupe est essentiellement composé d’étrangers : huit Polonais, cinq Italiens, trois Hongrois, deux Arméniens, un Espagnol, une Roumaine et trois Français seulement. Parmi eux, neuf sont juifs et tous sont communistes ou proches du P.C. Leur chef est l’Arménien Missak Manouchian.

Ce sont tous ces "étrangers" qui ont fait la France d'aujourdui.

"Ma Chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée,

Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. Nous allons être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m’arrive comme un accident dans ma vie, je n’y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais.

Que puis-je t’écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps.

Je m’étais engagé dans l’Armée de Libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la Victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu’il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur à tous... J’ai un regret profond de ne t’avoir pas rendue heureuse, j’aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier après la guerre, sans faute, et d’avoir un enfant pour mon bonheur, et pour accomplir ma dernière volonté, marie-toi avec quelqu’un qui puisse te rendre heureuse. Tous mes biens et toutes mes affaires je les lègue à toi à ta sœur et à mes neveux. Après la guerre tu pourras faire valoir ton droit de pension de guerre en tant que ma femme, car je meurs en soldat régulier de l’armée française de la libération.

Avec l’aide des amis qui voudront bien m’honorer, tu feras éditer mes poèmes et mes écrits qui valent d’être lus. Tu apporteras mes souvenirs si possible à mes parents en Arménie. Je mourrai avec mes 23 camarades tout à l’heure avec le courage et la sérénité d’un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement, je n’ai fait de mal à personne et si je l’ai fait, je l’ai fait sans haine. Aujourd’hui, il y a du soleil. C’est en regardant le soleil et la belle nature que j’ai tant aimée que je dirai adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes bien chers amis. Je pardonne à tous ceux qui m’ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et ceux qui nous ont vendus. Je t’embrasse bien fort ainsi que ta sœur et tous les amis qui me connaissent de loin ou de près, je vous serre tous sur mon cœur. Adieu. Ton ami, ton camarade, ton mari."

Manouchian Michel.

Publicité
Publicité
25 février 2007

Fils de ...

Fils de bourgeois
Ou fils d'apôtres
Tous les enfants
Sont comme les vôtres
Fils de César
Ou fils de rien
Tous les enfants
Sont comme le tien
Le même sourire
Les mêmes larmes
Les mêmes alarmes
Les mêmes soupirs
Fils de César
Ou fils de rien
Tous les enfants
Sont comme le tien
Ce n'est qu'après
Longtemps après

Mais fils de sultan
Fils de fakir
Tous les enfants
Ont un empire
Sous voutes d'or
Sous toits de chaumes
Tous les enfants
Ont un royaume
Un coin de vague
Une fleur qui tremble
Un oiseau mort
Qui leur ressemble
Fils de sultan
Fils de fakir
Tous les enfants
Ont un empire
Ce n'est qu'après
Longtemps après

SGE

Liban. Eté 2006

Mais fils de bon fils
Ou fils d'étranger
Tous les enfants
Sont des sorciers
Fils de l'amour
Fils d'amourettes
Tous les enfants
Sont des poètes
Ils sont bergers
Ils sont rois mages
Font des nuages
Pour mieux voler
Mais fils de bon fils
Ou fils d'étranger
Tous les enfants
Sont des sorciers
Ce n'est qu'après
Longtemps après

Mais fils de bourgeois
Ou fils d'apôtres
Tous les enfants
Sont comme les vôtres
Fils de César
Ou fils de rien
Tous les enfants
Sont comme le tien
Le même sourire
Les mêmes larmes
Les mêmes alarmes
Les mêmes soupirs
Fils de César
Ou fils de rien
Tous les enfants
Sont comme le tien

Paroles d'une chanson de Jacques Brel de 1967

Cette chanson est reprise par Michel Jonasz en ouverture de son nouveau spectacle consacré à un hommage à la chanson française. Il y interprète des chansons de Brassens, Brel, Ferré, Gainsbourg, Nougaro revisitées jazzy avec un immense bonheur.

Un vrai régal. Pour savoir s'il passe chez vous et quand : ce site.

6 février 2007

La vérité sort...

Ma fille, en terminale, vint ce soir un texte de Marx à la main :

"Dans la production sociale de leur existence, les hommes nouent des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté ; ces rapports de production correspondent à un degré donné du développement de leurs forces productives matérielles. L'ensemble de ces rapports forme la structure économique de la société, la fondation réelle sur laquelle s'élève un édifice juridique et politique, et à quoi répondent des formes déterminées de la conscience sociale. Le mode de production de la vie matérielle domine en général le développement de la vie sociale, politique et intellectuelle. Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociele qui détermine leur conscience. A un certain degré de leur développement, les forces productives matérielles de la société entrent en collision avec les rapports de production existants, ou avec les rapports de propriété au sein desquels elles s'étaient mues jusqu'alors, et qui n'en sont que l'expression juridique. Hier encore formes de développement des forces productives, ces conditions se changent en de lourdes entraves. Alors commence une ère de révolution sociale. Le changement dans les fondations économiques s'accompagne d'un bouleversement plus ou moins rapide dans tout cet énorme édifice. Quand on considère ces bouleversements, il faut toujours distinguer deux ordres de choses. Il y a le bouleversement matériel des conditions de production économique. On doit le constater dans l'esprit de rigueur des sciences naturelles. Mais il y a aussi les formes juridiques, politiques, religieuses, artistiques, philosophiques, bref les formes idéologiques, dans lesquelles les hommes prennent conscience de ce conflit et le poussent jusqu'au bout. On ne juge pas une époque de révolution d'après la conscience qu'elle a d'elle-même, pas plus qu'on ne juge un homme sur l'idée qu'il se fait de lui-même."

Marx. Avant-propos à la Critique de l'Economie politique (1859).

Quand je lui ai dit être marxiste...elle a pouffé...et m'a dit que c'est du chinois pour elle.

26 décembre 2006

La charte du canal de Saint-Martin

CHARTE DU CANAL ST MARTIN
POUR L’ACCES DE TOUS A UN LOGEMENT

Téléchargez la charte (pdf, 100Ko)

PREAMBULE

Nous, citoyens et citoyennes, refusons la situation inhumaine que vivent certains d’entre nous, sans domicile fixe. Nous voulons que soit mis fin à ce scandale, à la honte que cela représente pour un pays comme le nôtre.
La Constitution garantit le droit à la dignité, à des moyens convenables d’existence, et nous avons un devoir d’assistance à personne en danger.
Nous n’acceptons plus que les plus fragiles ou les plus pauvres soient laissés au bord de la route.
Il faut rompre avec les solutions provisoires, les logiques d’urgence qui aggravent la précarité et condamnent tant de personnes à une souffrance insupportable, et même certaines à une mort prématurée.
Nous demandons à l’Etat de mettre en place dès aujourd’hui une politique ambitieuse garantissant l’accès de tous à un vrai logement, à travers les mesures suivantes. Pour la dignité de tous.

ARTICLE 1:
OUVRIR LES STRUCTURES D’HEBERGEMENT 24H/24H, 365 JOURS PAR AN, ET HUMANISER LES CONDITIONS D’ACCUEIL.

Parce que certains centres d’hébergement sont inadaptés, parce que beaucoup de personnes sans domicile fixe refusent d’y aller, il faut humaniser les conditions d’accueil dans les foyers :

  • Ouverture 24H/24, 365 jours par an de tous les centres d’hébergement
  • Mise en place de locaux décents et à taille humaine
  • Accueil en chambre individuelle, ou double si désirée
  • Garantie de places accessibles pour les couples et les personnes ayant des chiens
  • Participation des personnes à la vie et l’organisation du centre
  • Renforcement de l’accompagnement social

Les locaux ne permettant pas de répondre à ces exigences doivent être fermés et remplacés par des structures adéquates. Le nombre de places doit être ajusté à la demande, pour que nul ne reste sans hébergement.

ARTICLE 2:
FINI LE RENVOI A LA RUE ! TOUT ACCUEIL EN HEBERGEMENT DOIT MENER A UNE SOLUTION STABLE

Le système actuel d’urgence porte atteinte à la dignité des personnes lorsqu’on les envoie d’hébergement en hébergement, pour des périodes arbitraires, de quelques jours, entrecoupées de passages à la rue. L’appel au 115 devrait être unique et entraîner un hébergement de la durée nécessaire! Les dispositifs comme l’accueil «7 nuits» du 115 à Paris doivent être abolis! On entretient ainsi l’errance, par une répétition de ruptures alors que tout être humain a besoin de stabilité et de liens durables.
Cette pratique, qui décourage et casse tant de personnes, ruine leur santé et les met en danger, doit cesser immédiatement.
La durée d’accueil dans un hébergement doit toujours être personnalisée et conduire à une solution durable et librement choisie.

ARTICLE 3 :
CREER IMMEDIATEMENT UNE OFFRE DE LOGEMENTS TEMPORAIRES :

En attendant la pleine application des articles 4,5 et 6, et parce que l’hébergement en hôtel, ou le maintien en foyer au-delà de la durée nécessaire, sont coûteux et inadaptés, il faut immédiatement mettre des logements à disposition de manière temporaire par :

  • la location de logements dans le parc locatif privé
  • l’application de la loi de réquisition
  • la mobilisation des logements sociaux vacants notamment ceux voués à la démolition

ARTICLE 4 :
CREER PLUS DE LOGEMENTS SOCIAUX, ACCESSIBLES AUX MENAGES LES PLUS PAUVRES

Compte tenu d’un déficit important de logements, de leur cherté, et de la saturation des hébergements temporaires, il convient de développer, plus qu’actuellement, une offre massive de logements sociaux, accessibles aux personnes et familles les plus modestes.

ARTICLE 5 :
DEVELOPPER DES FORMES ALTERNATIVES D’HABITAT

Pour certaines personnes, il convient de proposer des structures adaptées de logement, permettant de maintenir des liens sociaux et d’éviter l’isolement, tout en permettant à chacun d’avoir son propre espace personnel. Les structures de type « pension de famille » ont montré tout leur intérêt. Des projets novateurs doivent être d’avantage développés et soutenus, compte tenu de la diversité des besoins et des choix de vie (Maisons relais, auberges, auto construction, habitats semi collectifs, structures autogérées...).

ARTICLE 6 :
RENDRE LE DROIT AU LOGEMENT OPPOSABLE SUR TOUT LE TERRITOIRE

Tout citoyen ne pouvant pas se loger décemment par ses propres moyens doit pouvoir obtenir une proposition de logement, et à défaut saisir le juge.
Les pouvoirs publics doivent avoir une obligation de résultat, comme pour le droit à l’éducation et aux soins.
Il est temps de marquer une volonté politique pour prendre cette décision, et mettre en place un calendrier de mise en oeuvre.

«Si on relève toutes les personnes qui sont au plus bas, on relève tout notre peuple »

«La lutte contre les exclusions est un impératif national fondé sur le respect de l'égale dignité de tous les êtres humains et une priorité de l'ensemble des politiques publiques de la nation. »
Art. 1.Loi no 98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions

Avec le concours de membres de nombreuses associations intervenant dans les domaines du logement et de l’exclusion, qui ont bien voulu nous apporter leur expertise, et que nous remercions.

Dans l’immédiat, nous exigeons l’arrêt de toute mesure consistant à évacuer par des pressions ou la force une personne de l’abri dont elle dispose, sauf cas de danger avéré.

Les Enfants de Don Quichotte
Campement du Canal St Martin
Paris, le 25 décembre 2006

P.O, Enfant de Don Quichotte

A faire connaitre et à relayer pour ceux qui trouvent que ces mesures sont un minimum en ce début de XXIème siècle...

Pour signer en ligne et soutenir cette charte :  Adhésion à la charte.

19 décembre 2006

Lecture

8805573_p


Je vous ai appelé pour vous offrir mon cadeau de Noël tout enrubanné

c’était un livre érotique ancien, joliment illustré, racontant le parcours initiatique d’une jeune femme rebelle,que j’avais longuement cherché chez les bouquinistes,

je voulais qu’il vous plaise
je voulais vous plaire


Vous me l’avez pris des mains en me remerciant d’un sourire à peine esquissé

Lassie, ton présent ne t’exonère pas du don de toi, il ne suffit pas de me le mettre en les mains, tu ne peux t’extraire et rester spectatrice

Je vous ai alors proposé de vous en faire la lecture

Vous m’avez opposé un refus sec et, ordonné de me dévêtir


Lassie je ne veux voir ni ton regard ni ton visage, offre moi juste la vue de ta croupe et de tes orifices, je ne veux voir que cela, le réceptacle que tu es,

offre moi ce réceptacle oui, choisis ta mise en scène


Je me suis étendue sur ce lit, j’ai pris mes chevilles dans les mains tout contre mon visage, la croupe renversée, ouverte, exposée, exhibant ma fente lisse un peu humide et mon anus sombre


Tu te tais, tu te tiens immobile, le moindre geste sera puni

 

Vous avez approché une chaise du lit, fait pivoter mon cul vers le halo de lumière sans vous préoccuper de mon confort, ouvert le livre dans vos mains et entrepris la lecture avec détachement, nous me racontiez lentement :


cet homme menait cette femme orgueilleuse, qu’il entendait mater, à une soirée d’affaire très ennuyeuse ;

sans un mot il l’installa sur une table assez basse, agenouillée, le cul en l’air au bord de la table, les seins écrasés sur le bois ciré, les bras croisés et repliés sous son menton, le visage dans le vide sur l’autre bord de la table

 
Votre voix était neutre


Vous me racontiez comment il passa un écriteau autour de son cou, où il écrivit au feutre noir « elle se la pète », puis comment il lui a enduit les fesses et la chatte d’huile, et libéré sa masse de cheveux noirs sur son dos et dans son cou ; il lui avait intimé l’ordre de rester muette

Vous vous êtes interrompu

Lassie, tes lèvres s'empourprent et gonflent... la lecture te plait ?


Je n'ai pas répondu, pas bougé, je percevais l'humidité poisseuse de mon con

Vous avez posé votre main à l’entrée de mon con, l’y avez plongé, puis vous avez tourné la page de votre doigt trempé et luisant

Vous avez repris votre lecture :


les hommes discutaient affaire dans les fauteuils un peu plus loin ; personne ne faisait attention à elle, elle était là, comme un objet, juste observée de temps en temps par des yeux durs

l’un se levait, venait se placer au bord de la table , ouvrait son pantalon et de sa queue raide la pénétrait très vite dans sa fente, comme on se soulage, en continuant à parler par dessus son épaule ; la femme ne bougeait pas, ses seins s’écrasaient un peu plus sur la table dans le va et vient du sexe en elle ;

l’homme jouissait en poussant sur son pubis puis se retirait, venait près de son visage essuyer sa queue dans sa chevelure sans la regarder et repartait s’asseoir

d’autres l’imitèrent, à leur tour, tous la baisaient ainsi, en con, en cul ou dans sa bouche

Vous avez marqué une pause, vous vous êtes levé pour faire coulisser un gros godemiché dans mon sexe déjà ouvert par les mots du livre, vous l’avez planté bien profond et l’avez laissé en place


puis vous vous avez repris votre livre :

parfois l’un en bouche, l’autre en cul en même temps ils continuaient à converser au-dessus de son ventre

la jeune femme était remplie, débordait de foutre blanc et visqueux de tous ses orifices

ses cheveux noirs étaient blancs de sperme

elle abdiquait de sa fierté sous ces assauts qui l’ignoraient, qui jamais ne cherchaient son regard


vous m’avez entendue gémir faiblement, j’étais au supplice ; la description de cette femme soumise m’excitait, j’avais envie de me branler avec le godemiché mais je redoutais votre colère
vous avez inspecté l’état de ma croupe et de mon sexe, tâté mes orifices, vérifié l’ouverture des mes orifices et vous m’avez claqué les fesses en m’ordonnant de me taire

Lassie , tu te reconnais dans cette femme, parce que tu es orgueilleuse bien que je t’ai enseigné la soumission et l’humilité ; ta cyprine de petite salope coule de ta fente qui n’a , elle , aucune fierté

c’est ainsi que je t’aime, furieuse d’aimer obéir et de n’être plus que sujet, l’esprit vaincu, vidé de toute velléité d’exister autrement que par le don de toi que tu me consens


vous avez pris le gros ruban rouge de la boite du livre, vous en avez entouré mes reins, ficelé ma croupe et noué le nœud au-dessus de mes cuisses

vous avez délié mes poignets de mes chevilles, installé le livre dans mes mains au-dessus de mes yeux et exigé que je poursuive la lecture sans aucune émotion, d’une voix atone
vous êtes venu tout contre mon cul et lorsque j’ai commencé à lire vous avez posé votre gland épais et dur sur mon anus


Je me suis concentrée sur les lettres et les mots du livre, j'ai ânonné d'une voix blanche alors que vous vous enfonciez dans mes entrailles, profondément.

Lesyeux


Merci à toi pour ces mots, ces sensations !!!


27 novembre 2006

Variation sur ses mots

Merci à toi cats pour tes mots

01d

La délicatesse était en option...:s

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Publicité